- EAN13
- 9782213657301
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 29/03/2000
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 26,00
En quelques décennies, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, les États-
Unis sont devenus un empire économique, une super-puissance politique et un
modèle culturel. C'est l'histoire de cet essor spectaculaire, couronné par
l'expression fameuse de "siècle américain", que retrace l'essai d'Olivier
Zunz.
Le secret de cette performance inégalée tient à un dialogue précoce, et inédit
entre chercheurs des grandes universités, hommes d'affaires imaginatifs et
administrateurs éclairés des grandes fondations. L'auteur reconstitue la
chronique et interroge le bilan de cette féconde collaboration. Il mesure ce
que lui doivent l'émergence d'un système de consommation de masse et
l'invention de l'"Américain moyen", figure emblématique des Temps modernes. Il
décrit aussi les espérances un peu naïves, et bientôt déçues, que faisait
naître l'expansion de l'Amérique nouvelle : le rêve d'une société apaisée,
débarrassée des conflits de classe par la quête du bien-être matériel et la
poursuite continuelle du bonheur individuel.
L'Amérique est bien devenue la grande puissance qu'avaient imaginée les
visionnaires du siècle dernier. Mais elle n'a su éviter ni les fractures ni
les déchirements qui allaient bientôt démentir l'optimisme généreux des
architectes de sa réussite. Le siècle américain est l'enfant tout à la fois de
leur génie et de leur imprévoyance.
Professeur à l'université de Virginie, Olivier Zunz est l'auteur de Naissance
de l'Amérique industrielle (1983) et de L'Amérique en col blanc (1991).
Unis sont devenus un empire économique, une super-puissance politique et un
modèle culturel. C'est l'histoire de cet essor spectaculaire, couronné par
l'expression fameuse de "siècle américain", que retrace l'essai d'Olivier
Zunz.
Le secret de cette performance inégalée tient à un dialogue précoce, et inédit
entre chercheurs des grandes universités, hommes d'affaires imaginatifs et
administrateurs éclairés des grandes fondations. L'auteur reconstitue la
chronique et interroge le bilan de cette féconde collaboration. Il mesure ce
que lui doivent l'émergence d'un système de consommation de masse et
l'invention de l'"Américain moyen", figure emblématique des Temps modernes. Il
décrit aussi les espérances un peu naïves, et bientôt déçues, que faisait
naître l'expansion de l'Amérique nouvelle : le rêve d'une société apaisée,
débarrassée des conflits de classe par la quête du bien-être matériel et la
poursuite continuelle du bonheur individuel.
L'Amérique est bien devenue la grande puissance qu'avaient imaginée les
visionnaires du siècle dernier. Mais elle n'a su éviter ni les fractures ni
les déchirements qui allaient bientôt démentir l'optimisme généreux des
architectes de sa réussite. Le siècle américain est l'enfant tout à la fois de
leur génie et de leur imprévoyance.
Professeur à l'université de Virginie, Olivier Zunz est l'auteur de Naissance
de l'Amérique industrielle (1983) et de L'Amérique en col blanc (1991).
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