- EAN13
- 9782080252586
- Éditeur
- Arthaud
- Date de publication
- 23/02/2022
- Collection
- Arthaud Poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Arthaud 8,90
« Comme toutes les villes de la Russie orientale, Orenbourg a un aspect
asiatique. Au marché installé dans le faubourg, cette impression devient
particulièrement vive. De tous côtés, les marchandises les plus hétéroclites,
autour desquelles se presse une foule bariolée de marchands de Khiva et de
Bokhara, de Tatars, de Kirghiz, etc. Et devant cette scène pittoresque se
découvre l’horizon grandiose de la steppe ; à perte de vue, une plaine, fuyant
vers l’est en perspectives infinies, jusqu’au pied du Thian-Chan, jusqu’à la
frontière de Chine. » Fin 1894, le jeune géographe et cartographe suédois Sven
Hedin quitte Stockholm pour se livrer à l’exploration de régions de l’Asie
encore méconnues : le haut Pamir, le Turkestan chinois que Marco Polo a jadis
sillonné et décrit comme « peuplé de fantômes », le Lob-Nor, ce lac réputé
pour se « déplacer » sur des distances considérables, et le Tibet
septentrional, avant de regagner son pays trois années plus tard. Ce long et
harassant périple n’aura pas été inutile. Des milliers de pages de notes, des
centaines de cartes, de croquis, de dessins ; la moisson est monumentale.
Grâce à Sven Hedin, la somme de connaissances dont les savants disposaient
alors sur ces immensités est entièrement renouvelée.
asiatique. Au marché installé dans le faubourg, cette impression devient
particulièrement vive. De tous côtés, les marchandises les plus hétéroclites,
autour desquelles se presse une foule bariolée de marchands de Khiva et de
Bokhara, de Tatars, de Kirghiz, etc. Et devant cette scène pittoresque se
découvre l’horizon grandiose de la steppe ; à perte de vue, une plaine, fuyant
vers l’est en perspectives infinies, jusqu’au pied du Thian-Chan, jusqu’à la
frontière de Chine. » Fin 1894, le jeune géographe et cartographe suédois Sven
Hedin quitte Stockholm pour se livrer à l’exploration de régions de l’Asie
encore méconnues : le haut Pamir, le Turkestan chinois que Marco Polo a jadis
sillonné et décrit comme « peuplé de fantômes », le Lob-Nor, ce lac réputé
pour se « déplacer » sur des distances considérables, et le Tibet
septentrional, avant de regagner son pays trois années plus tard. Ce long et
harassant périple n’aura pas été inutile. Des milliers de pages de notes, des
centaines de cartes, de croquis, de dessins ; la moisson est monumentale.
Grâce à Sven Hedin, la somme de connaissances dont les savants disposaient
alors sur ces immensités est entièrement renouvelée.
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