- EAN13
- 9782213618883
- ISBN
- 978-2-213-61888-3
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 09/2004
- Collection
- HISTOIRE CONTEM
- Nombre de pages
- 660
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 cm
- Poids
- 899 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 261.7
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
A la droite de Dieu
La fédération nationale catholique (1924-1944)
De Corinne Bonafoux
Fayard
Histoire Contem
Offres
Les propos tenus, au moment de la défaite de 1940, par le général de Castelnau, fondateur de la Fédération nationale catholique, résument admirablement ses idées : « Je suis effondré ! Dieu nous punit durement du mal effroyable répandu dans le monde par la Révolution française. La France a renié tout son passé ; elle n?a pas voulu se battre ; les chefs de l?armée, Pétain et Weygand, n?ont même pas eu le geste de se mettre, sur un point quelconque de la bataille, à la tête des soldats ou des officiers qui consentaient à tout perdre fors l?honneur. Ils ont préféré signer la déchéance de la patrie.
« Plus que jamais, l?armistice m?apparaît comme ignominieux ; je ne puis expliquer cet acte que par la profonde défaillance intellectuelle et morale de Pétain, Weygand et Cie. Pourquoi ne se sont-ils pas retirés en Algérie ? Ils ont livré à l?ennemi les trois quarts de la France au lieu de leur livrer la France entière ; est-ce une raison suffisante pour justifier l?adhésion à toutes les volontés du vainqueur et notre rupture avec l?Angleterre ? Mon indignation et ma douleur sont indicibles. Nous avons été mal gouvernés et mal commandés après le désastre de la Belgique. La partie était visiblement perdue ; le commandement n?aurait dû avoir d?autre pensée que de sauver les forces restantes pour les transporter en Afrique du Nord et y continuer la lutte avec la flotte intacte et l?aviation renflouée par les apports de l?Amérique. »
Celui qui écrit ces lignes en juin 1940 a été un général de premier plan durant la Grande Guerre, le second de Joffre à l?état-major. Dans les années 1920, il a rassemblé près de deux millions de fidèles sous la bannière de la Fédération nationale catholique. Celle-ci incarne un courant à la fois ancien et complexe d?une droite catholique qui n?est pas celle de l?Action française. Voici, pour la première fois, l?histoire de ce mouvement quelque peu oublié et qui pourtant a joué un rôle capital dans la France de l?entre-deux-guerres.
« Plus que jamais, l?armistice m?apparaît comme ignominieux ; je ne puis expliquer cet acte que par la profonde défaillance intellectuelle et morale de Pétain, Weygand et Cie. Pourquoi ne se sont-ils pas retirés en Algérie ? Ils ont livré à l?ennemi les trois quarts de la France au lieu de leur livrer la France entière ; est-ce une raison suffisante pour justifier l?adhésion à toutes les volontés du vainqueur et notre rupture avec l?Angleterre ? Mon indignation et ma douleur sont indicibles. Nous avons été mal gouvernés et mal commandés après le désastre de la Belgique. La partie était visiblement perdue ; le commandement n?aurait dû avoir d?autre pensée que de sauver les forces restantes pour les transporter en Afrique du Nord et y continuer la lutte avec la flotte intacte et l?aviation renflouée par les apports de l?Amérique. »
Celui qui écrit ces lignes en juin 1940 a été un général de premier plan durant la Grande Guerre, le second de Joffre à l?état-major. Dans les années 1920, il a rassemblé près de deux millions de fidèles sous la bannière de la Fédération nationale catholique. Celle-ci incarne un courant à la fois ancien et complexe d?une droite catholique qui n?est pas celle de l?Action française. Voici, pour la première fois, l?histoire de ce mouvement quelque peu oublié et qui pourtant a joué un rôle capital dans la France de l?entre-deux-guerres.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Mémoires et enjeux du «moment 68» dans le catholicisme (1968-2018)Sabine Rousseau, Corinne BonafouxPresses universitaires Savoie Mont Blanc20,00
-
Survie des Juifs en Europe, Persécutés, sauveteurs, justesOlivier Vallade, Corinne BonafouxLibel24,00
-
Mémoires et histoire à l'École de la République - Quels enjeux ?, Quels enjeux ?Laurence de Cock, Corinne Bonafoux, Benoît FalaizeArmand Colin23,40
-
Mémoires et histoire à l'École de la République, Quels enjeux ?Benoît Falaize, Laurence de Cock, Corinne BonafouxArmand Colin
-
Géographie, bac toutes sections. Fiches de révision, fiches de révisionClotilde Druelle-Korn, Corinne Bonafoux3,2,1 Bac