- EAN13
- 9782072469671
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 20/12/2013
- Collection
- Bleu de Chine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- chinois
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 29,00
Danse dans la poussière rouge relate la descente aux enfers d’un avocat prêt à
tout pour faire fortune. Parue en 2008, cette fable sur la corruption des
milieux judiciaires dépeint la vie de Wei Da, fils de paysan devenu juriste en
soudoyant collègues et supérieurs. La poussière rouge, c’est notre monde ici-
bas, un monde peu reluisant dans lequel le jeune héros, né pendant la
Révolution culturelle, navigue avec habileté et sans état d’âme, mais avec une
grande lucidité. Pour lui, les sentiments n’existent pas ; l’égoïsme et
l’intérêt gouvernent le monde, et le mensonge est partout. Il s’honore d’être
une parfaite crapule qui ne recule devant aucune magouille ni aucun coup
fourré pour s’enrichir ou satisfaire ses vengeances. Trafic d’influence,
détournement de fonds, blanchiment d’argent, prostitution font son quotidien.
Il ira même jusqu’à tenter de faire tuer une petite amie devenue gênante ou de
faire arrêter pour proxénétisme l’ancien amant de sa femme. Il porte sur toute
chose un regard cynique : amitié, amour, tout n’est que commerce. Son épouse,
sa maîtresse, sa secrétaire, pas une qui n’en veuille à son argent. Dans cette
désespérance absolue, ni salut ni rédemption. Seule une lueur d’humanité
semble éclairer la fin du roman. Incarcéré, condamné à mort, Wei Da découvre
l’amour au moment d’être exécuté.
tout pour faire fortune. Parue en 2008, cette fable sur la corruption des
milieux judiciaires dépeint la vie de Wei Da, fils de paysan devenu juriste en
soudoyant collègues et supérieurs. La poussière rouge, c’est notre monde ici-
bas, un monde peu reluisant dans lequel le jeune héros, né pendant la
Révolution culturelle, navigue avec habileté et sans état d’âme, mais avec une
grande lucidité. Pour lui, les sentiments n’existent pas ; l’égoïsme et
l’intérêt gouvernent le monde, et le mensonge est partout. Il s’honore d’être
une parfaite crapule qui ne recule devant aucune magouille ni aucun coup
fourré pour s’enrichir ou satisfaire ses vengeances. Trafic d’influence,
détournement de fonds, blanchiment d’argent, prostitution font son quotidien.
Il ira même jusqu’à tenter de faire tuer une petite amie devenue gênante ou de
faire arrêter pour proxénétisme l’ancien amant de sa femme. Il porte sur toute
chose un regard cynique : amitié, amour, tout n’est que commerce. Son épouse,
sa maîtresse, sa secrétaire, pas une qui n’en veuille à son argent. Dans cette
désespérance absolue, ni salut ni rédemption. Seule une lueur d’humanité
semble éclairer la fin du roman. Incarcéré, condamné à mort, Wei Da découvre
l’amour au moment d’être exécuté.
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